Je suis Hannah Levesque, bâtisseuse de maquettes d'émotions,
l'unique créatrice française de maquettes d’architecture en papier et sur-mesure.
Dans mon atelier d’architecture de papier, label créatif et mantra quotidien, j’allie la précision de l’infiniment petit, la préciosité de la maquette, et la poésie du papier. Entre orfèvrerie et dentelle, toutes les pièces sont sculptées à la main grâce à des techniques inventées au fur et à mesure des difficultés rencontrées.
Je m’attèle à faire de vos propriétés d’exception et adorées une réplique fidèle et vibrante, grâce à la qualité des détails qui racontent l’atmosphère et l’histoire.
Depuis plus de quatre ans, je réponds aux particuliers qui souhaitent préserver leur patrimoine, aux hôteliers pour célébrer leurs lieux haut de gamme, aux architectes pour exposer leurs plus beaux projets, aux marques pour valoriser leur univers.
Ma mission première : faire naître l’émotion. Je cisèle des scènes plus féériques les unes que les autres jusqu’à émouvoir, pour toucher le coeur et l’âme de ceux qui y plongent le regard.
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Depuis toujours, imaginer, créer, dessiner, fait partie de ma vie. Il faut dire que j’ai grandi dans un tout petit hameau au fin fond des Cévennes, alors forcément il a vite fallu que je trouve une façon de m’occuper toute seule ; mes grands frères et soeurs avaient quitté la maison familiale plus tôt, et j’avais peu de voisins avec qui jouer dans ce petit hameau déserté. C’est ainsi que la créativité a commencé à prendre toute sa place dans mon quotidien.
Plus tard, c’est tout naturellement que je me suis orientée vers des études de design d’espace à l’ESAAT (Roubaix, France). Alors quand il fallait illustrer le projet d’architecture, j’utilisais la maquette. À ce moment là, la maquette est purement utilitaire, technique, et elle est dénuée d’émotions.
A l’issue de mes études, s’est posée la question du métier que je souhaitais exercer. Je l’ai alors inventé sur-mesure. Ma réflexion au sujet des maquettes avait abouti : il m’est paru évident qu’une maquette pouvait faire beaucoup plus qu’être un simple objet de représentation le temps d’un projet de construction. En effet, elle peut refléter l’âme d’un lieu, la personnalité des occupants, leurs habitudes et style de vie. C’est ainsi que je suis devenu ce que j’appelle « bâtisseuse de maquettes d’émotions ». Alors que j’étudie encore, crée en 2019 mon entreprise sous le nom Les beaux jours pour répondre aux demandes de mes premiers clients.
Ainsi, depuis, je mets la technique et mon savoir-faire au service des projets commandés, grâce à ce métier à la croisée de l’architecture, du design, et de l’artisanat. Préserver votre patrimoine, rendre hommage à votre histoire familiale, la transmettre aux générations futures, et créer un souvenir fort avec cet objet miniature extraordinaire, voilà autant de raisons que j’ai pour exercer ce métier rare.
Imaginer et créer ces oeuvres et proposer une version plus contemporaine de la maquette, est ma façon de vous proposer un soupçon de rêve et de voyage.
Pourquoi le papier en particulier ?
L’autre spécificité de mes maquettes est le matériau que j’utilise. Elles sont toutes entièrement réalisées en papier. C’est un matériau extraordinaire, car il me permet de répliquer le moindre détail : le drapé d’une nappe, la plus petite des fleurs au fond d’un jardin, la cuillère à café d’un dessert ou encore la rondelle de citron sur le bord d’un verre.
Au tout départ, je l’utilisais pendant mes études car il est très peu cher, facile d’accès, et se plie à tous les désirs et recherches volumiques et architecturales. Au même moment, la tendance du paperart commençait à prendre toute sa place, des artistes l’utilisaient et démocratisaient ses innombrables possibilités auprès des plus grandes marques. Cela a nourri mes inspirations.
Par sa nature même, il permet une finesse inégalable dans l’interprétation de l’atmosphère et du style d’un lieu. Aucun autre matériau ne permet autant de finesse, de légèreté, tout en offrant une gamme infinie de couleurs intenses. Ses nombreuses textures permettent de multiplier les effets de surfaces : on peut le découper, le courber, le percer, le superposer, le froisser, le gaufrer, le colorer, le dorer. Le papier a de multiples possibles : on sculpte le relief comme avec la pierre, on construit le volume comme avec du bois, on recherche la couleur comme on le fait pour une peinture. Mais tout cela avec une souplesse et une délicatesse qu’aucun autre matériau ne présente.
Le papier ne pose quasiment aucune limite à la création, et c’est pour cela qu’il est un allié formidable ! Au contraire, plus je l’expérimente, plus je découvre sa résistance couplée à sa souplesse, et plus je cherche à tester ses limites, en le découpant un peu plus fin, jusqu’à atteindre l’effet d’une dentelle délicate.
Qu’est-ce qui m’inspire, de manière générale ?
Native du sud de la France, je m’inspire de ces paysages gorgés de soleil et où l’on entend chanter les cigales : les champs de vignes, les coins de rivières que l’on garde secret, les goûters sous les cerisiers en fleurs, les tomates que l’on picore directement dans le potager... Les paysages miniatures que j'invente sont sans aucun doute un hymne à la douceur de vivre méditerranéenne.
J’ai une passion pour l’Italie et la Grèce, et tout particulièrement pour les hôtels d’exception dans lesquels on peut séjourner. Leur façon de sublimer le paysage, de l’encadrer avec une terrasse subtilement posée à flanc de falaise, l’art de vivre dehors, de faire pénétrer le bleu azur dans tout le décor intérieur… Je rêve de répliquer des hôtels iconiques, notamment ceux que l’on trouve sur la côte Amalfitaine, comme la Villa Cimbrone à Ravello, ou Le Sirenuse à Positano…
Je plonge souvent mon esprit dans la collection Great escape de Taschen, à la recherche du mariage parfaite entre mobilier et art de vivre, ou dans les livres de Claire Takacs, une photographe de paysage et de jardins. Sinon, vous me retrouverez sans aucun doute devant les reportages d’architecture ou l’Agence de la famille Kretz.